A propos de La Fille de Mars...

On me demande souvent ce que veut dire mon pseudo, comment j’ai connu le BDSM, pourquoi j’ai commencé ce blog, etc… En gros, quel fut mon cheminement…

Aujourd’hui, je regarde donc par dessus mon épaule pour vous conter l'histoire de La Fille de Mars...

J'ai connu mon premier Maître à 25 ans. ​Même si mes rêveries de petite fille étaient peuplée de jeunes femmes enlevées par des pirates, et ligotées au mat du bateau sous les yeux de l'équipage; Même si j'aimais jouer sur mes mains et mes bras avec la roulette à patron de ma mère; Et même si j’ai toujours eu ensuite une sexualité assez libérée, je ne connaissais rien au BDSM à ce moment là.

C’était un Dom parisien avec qui j'ai été en lien pendant un an, que je voyais presque tous les week-end, et qui m'a fait connaître le BDSM et le libertinage dans un cercle très restreint et très sélect. Un homme fantastique.

C’est lui qui m’a donné mon premier nom de soumise, Solana, qui vient de "solan", qui veut dire unique en esperento.

Notre relation a duré un an (voir “Un an de ma vie”).

Je l'ai quitté pour un amour vanille, car il était convenu dès le départ que ce ne serait jamais une relation 24/7 officielle. Mais nous sommes restés très amis. Il a été jusqu'à sa mort il y a qq années un ami, même si on ne se contactait plus que de loin en loin.

Cet amour vanille s'est terminé, et j'ai renoué un an avec le milieu du libertinage, car ça correspondait plus à mon état d'esprit du moment, même si j’avais repris le nom de Solana (IRL et sur des serveurs de messageries, tel ICQ, ce qui ne nous rajeunit pas…)

Pour moi, le BDSM était donc une fabuleuse expérience, mais c'était fini. J’étais passé à autre chose.

Puis j'ai rencontré celui qui est devenu le père de ma fille. J'ai bien essayé de l'amener vers au moins le vanille épicé, mais ce n'était vraiment pas son truc. J'ai donc mis en sommeil cette partie de moi. Même si j'ai toujours gardé un contact amical avec mon ancien Maître, et quelques personnes du milieu de l'époque.

En 2003, je faisais connaissance avec yahoo 360 (ça non plus, ça ne nous rajeuni pas…). Une sorte de facebook avant facebook… Je ne voulais pas mettre mon vrai nom, mais je ne me voyais pas reprendre “Solana”, car Solana n’était plus. J’étais en couple et heureuse.

C’est là qu’est né “La Fille de Mars”.

C'est en fait un pseudo à plusieurs entrées. Quand j'étais enfant, on disait souvent que j'étais un garçon manqué. Je répondais qu'en fait j'étais une fille réussie... Donc, plutôt que de “venir de Vénus”, je dois être une fille de mars...

Mais aussi, vu ma pugnacité à défendre mon point de vue, je dois bien être une fille de Mars…

Ensuite, de par une particularité constitutive, j'ai toujours été perçue comme une extraterrestre. Et comme les extraterrestre viennent traditionnellement de la "planète sœur", je dois être une fille de mars…

Et pour finir, n'ayant pas pu m'accrocher dans le ventre de ma mère jusqu'en avril, je suis une fille de mars…

Pendant environs 20 ans, la soumise qui était en moi a satisfait sa nature dans des relations, charnelles ou sentimentales, à la sexualité très joueuse.

Mais 20 ans après, alors que je me séparait d’avec le père de ma fille, le destin a remis le BDSM sur ma route de façon plus concrète, via une amie libertine qui voulait que j'intervienne dans son groupe de discussion pour répondre aux questions sur le BDSM. C'est comme ça que La Fille de Mars est arrivée sur Facebook, et que j'ai renoué avec le milieu de façon plus large, via Facebook donc, puis fetlife (même si au bout de quelque temps j’ai dû reprendre mon premier nom de soumise, Facebook n’aimant pas Lafille pour prénom sur mon profil personnel).

J’ai eu alors l’idée de créer mon blog pour vraiment mettre par écrit mon histoire, en réaction à la parution de 50 nuances. En effet, non seulement c’est un livre à la qualité littéraire très discutable, mais il regorge d’ineptie sur le sujet. J’ai donc eu envie de montrer ce que pouvait être une relation BDSM réellement SSC.

J’ai créé ma page publique “La Fille de Mars” pour partager mes écrits à ce moment là.

J’ai alors été invité sur des groupes BDSM pour partager avec les autres membres.

Les questions de lecteurs et de membres des groupes, ainsi que leur récurrence m’a motivé à faire les articles de fond qui sont la plus grande partie de mon blog à ce jour.

Et j'ai commencé à intéresser des Doms... Fatalement…

Mon ancien Maître n'étant plus de ce monde, je me suis autorisée à recréer de nouveau le Lien...

Ensuite, sur mon blog sont arrivés des textes plus poétiques, plus intimes. La catégorie “Au hasard de ma plume” est a vu le jour.

Et une première enseigne de e-boutique pour adultes m’a proposé un partenariat. J’ai accepté, sous condition de faire paraître mes review dans un genre jamais encore réellement exploité, la nouvelle érotique.

C’est ainsi que “Le Roman de La Fille de Mars” est né, à partir d’un projet que j’avais en sommeil d’un roman relatant l’histoire entre Liane, escort girl, et Thomas, haut responsable dans un grand groupe industriel.

En parallèle, j’ai eu de plus en plus la certitude que “Solana” n’était plus un prénom qui me convenait pour mon profil personnel. Parce que si elle vivait toujours en moi, j’avais fait bien du chemin depuis. Et je n’étais plus elle…

J’ai donc choisi Alcippée. Je l’ai proposé à celui qui était mon Maître à l’époque, et il a aimé. Alcippé (ou Alcippe) est le nom de la fille du Dieu Mars, ce qui a rendu logique mon choix (Enfin, Ares, les noms grecs me plaisant moins). Je l’ai féminisé un peu plus avec un “e” (pas envie sur les réseaux sociaux d’avoir du “Monsieur” tout le temps…)

Aujourd'hui, je partage ma vision du BDSM sur différents réseaux sociaux et discord. Non pas dans un but de prosélytisme, mais de témoignage. Afin de sensibiliser les pratiquants, ou ceux qui s'y intéresse, à un BDSM Sûr Sain et Consensuel. 


Voici donc à ce jour l’histoire d’Alcippée, La Fille de Mars… Femme, soumise et photographe. Docile pour celui qui sait s'en montrer digne, farouche pour les autres.

J’espère avoir encore bien des chapitres à écrire, et qu’ils sauront toujours vous intéresser…  

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