Nous marchons le long des champs Élysées. Les vitrines, les lumières. Son bras. peu de gens en cette fin de soirée, et je laisse mon esprit vagabonder... Il brise d'un coup le silence : "Si tu veux, je suis attendu chez des amis ce soir. - Le même genre d'amis que l'autre soir ? - Non, pas tout à fait... " Je me me doute qu'ils ne seront pas conventionnels non plus. Mais "pas tout à fait le même genre" dans quel sens ? Je crève d'envie de lui poser la question, mais son air amusé m’empêche de parler. Inutile d'encore passer pour une gourde.
"Pourquoi tu ne pose pas une question, quand elle te vient ? - Parce que vous allez vous moquer... - Ah... Si tu en es sure... - ... - Tu te souviens de la fessée que je t'ai donné, la première fois ? (Comment ne pas s'en souvenir... C'était tellement... Bizarre...) - Oui... - Bien. Tu as compris que j'aimais les rapports "forts". - Oui, j'ai cru comprendre... - Bien. J'aimerais que tu accepte de venir avec moi ce soir. Tu comprendras un peu mieux ce que cela signifie vraiment. Je ne joui vraiment que de la soumission de ma partenaire de jeu. Quand elle est à ma merci. Qu'elle lâche prise et met entre mes mains son corps et son âme. A la fin de cette soirée, tu choisiras si tu veux devenir ma soumise. Tu es tout à fait libre d’accepter ou non. Nous parlerons de ce que tu veux, et de mes exigences. Nous réglerons quelques détails pratiques, afin que tu sois totalement en confiance. La confiance est la base. Je n'ai aucun pouvoir si tu ne me le donne. - Mais j'ai peur de ne pas être à la hauteur... Vous devez avoir d'autres soumises bien plus expérimentée que moi... - Déjà, je n'ai qu'une soumise à la fois. Même s'il peut arriver qu'un un Maitre me prête la sienne, soit à ma demande, soit à la sienne, pour des raisons que je t'expliquerais plus tard. - Donc, si je suis votre soumise, vous pourriez me prêter aussi ? - Oui. (Euh... Il est sérieux ?) Mais je sais toujours à qui, et pourquoi. Et tu le sauras aussi. Et je suis toujours présent. Ou tout au moins, à portée de voix. - Ah... - Pour en revenir à ta peur de me décevoir. C'est normal. Tu seras de toute façon une novice, au départ. Tu vas apprendre. Et a tout moment, tu es libre de refuser et de tout arrêter. Tu le sais, n'est-ce pas ? - Oui, mais cela veut dire que je ne vous reverrai plus... - C'est en effet le risque. Pour une relation "conventionnelle", j'ai ma femme. Je ne cherche pas une maitresse, mais une soumise. Même s'il arrivera que nous couchions ensemble, ce n'est pas du tout la même chose..." De toute façon, ma philosophie de vie est de tout goûter de ce qui passe à ma portée. Le doux comme l'amer... Et puis, s'il avait voulu me faire du mal (enfin, vraiment...), il aurait pu le faire à plusieurs reprises. Et surtout tout à l'heure, alors qu'il avait sa main sur ma gorge... Sa main... Sa force contenue... "Alors ? Tu en dis quoi ? - J'en dit qu'il ne faut pas mourir idiote... - Alors, nous allons changer ta tenue..." L’hôtel, le desk. Il adresse quelques mots très polis à "l'homme aux clefs d'or". Celui ci incline la tête en signe d'assentiment. L’ascenseur, la chambre. Je me dirige vers la salle de bain, mais il m'arrête "Non. Je veux que tu reste avec les traces de mon sperme sur toi. Tu verras qu'un maître aime marquer son territoire". Ah. Bon. pas de douche, alors... Quelques coups discret à la porte. Un groom. Un portique avec un certain nombre de houses à vêtement dessus. "Votre commande, monsieur. - Merci." le groom souri et s'en va. "Voilà quelques tenues adéquates pour le genre de soirée où nous allons. Choisi celle où tu te sens le mieux." Et il part s'assoir dans le fauteuil près de la fenêtre. J'ouvre la première house. Une longue robe noire. Très belle, mais il semble manquer le dos... Comme je ne suis pas Mireille Darc, j'oublie. La deuxième est une robe en latex. Belle. Mais bon... C'est "space", non ? Ah. La 3ème est pas, mal... Une petite robe courte, moulante, col ras du cou et sans manches de dentelle noire. Elle cache autant qu'elle ne montre... Ce qui est drôle, c'est que je n'aurais jamais osé mettre un truc pareil il y a encore quelques semaines... Je me dirige vers las salle de bain pour l'essayer. "Tu vas où ? -Euh... Dans la salle de bain... Essayer... - Non. Tu essaie ici." Bon... Je me déshabille devant lui. J'ai toujours beaucoup de mal. Il me regarde. Si au moins il avait l'air d'apprécier le spectacle... Mais son visage est impassible. C'est comme si ses yeux me plaquaient au mur. "C'est très joli. Si tu te sens bien, on y va. - Oui, j'aime bien. Mais en reste encore. Vous ne voulez pas... - On y va." Je ne peux que lui obéir. Je mets les chaussures qui vont avec. Le talon est moyen et je n'ai pas cette impression d'être sur des échasses, cette fois. Il me jette son manteau sur les épaules. J'ai gardé mes sous vêtement, mais sans, ce serait pareil... J'ai l'impression que tout le monde regarde mon soutient gorge et ma culotte... Même s'ils sont noirs, je suis sure que tout le monde les vois... Je serre me manteau contre moi. "Il va falloir de faire à l'idée que je vais avoir envie de t'exhiber, me dit il avec un petit sourire. Redresse toi !" Le hall. Sa voiture. On sort de Paris. Une maison. Genre maison de campagne normande. Le portail. L'allée. Un valet vient m'aider à descendre de la voiture. A l'intérieur, une entrée très chargée en décoration. Le valet prend mon manteau, et nous fait descendre dans la cave. Le sous sol fait toute la surface de la maison. Les murs sont recouverts d'un capitonnage de cuir rouge. Les meubles (canapés, chaises, poufs) sont aussi de cuir ou de velours rouge, gainé de noir. Il me tend son bras. Je m'y accroche "Tout le monde saura que tu es avec moi. Tu n'as rien a craindre. Tout le monde est consentant, ici. Ce sont des gens de très bonnes compagnie. Ils savent aussi que c'est ta première fois. Je les ai prévenu. N'ai pas peur de faire des erreurs. Personne ne t'en tiendra rigueur". Nous parcourons les salles. j'essaie de garder contenance. Oui, je savais que de tels endroits existaient. Mais en voir un "en vrai", c'est totalement différent. Je ne me sens pas comme une somnambule, car je vois et j'entends tout. Mais comme si je regardais ça de très loin. Un peu comme au ralenti. Je croise des regards. Des sourires. Des femmes attachées crient, mais je n'arrive pas à savoir si c'est de douleur ou de plaisir. Je ne me pose même pas la question, en fait. Des hommes en cuir sont au pied de ce qui doit être leur maitresse. Des jeunes filles servent de table à un groupe d'homme très bien habillés. "Voilà. Tu es dans ce qui s'appelle un donjon. Et ces gens sont la fine fleur du milieu BDSM parisien. - BDSM ? - Bondage Discipline/Domination Soumission/Sadisme Masochisme. - ... - Viens voir..." Il m'entraine vers le fond, dans une pièce où se trouve une grand croix en X "Ca s'appelle une croix de St André. Cela sert pour maintenir en place la soumise qui va subir le bon vouloir de son Maitre - Mais elle aime ça ? - C'est la base. Si elle n'aime pas, le jeu n'a aucun intérêt..." Le Maitre s'approche de la jeune femme avec un martinet. Il commence à la caresser avec les lanières, le manche. Il passe le manche entre les cuisses maintenues ouvertes par les liens. La jeune femme ne dit rien, mais je vois bien que ça l'excite. Et moi aussi, bizarrement. je me sers contre Lui. Il me regarde et me souri. Je reporte mes yeux sur la scène. Le Maitre masturbe la jeune femme, et l'on vois qu'elle mouille sur le manche. Je me prends à vouloir qu'il lui enfonce le manche dans son sexe. Ce qu'il fait, bien sur "Tu mouille bien, petite chienne... C'est bien... Tu es une bonne fille... Tu peux gémir..." La fille le remercie dans un souffle, et laisse ses gémissements s'échapper... Le Maitre retire le manche et donne la premier coups de martinet. Je tressaille comme si je le recevais moi aussi. Il pose sa main sur la mienne, toujours accrochée à sont bras. Les coups pleuvent. La jeune fille crie. Et moi, je mouille... Je suis sidérée par ce spectacle. Je veux être à sa place. "Pas aujourd'hui" Dit il doucement. J'ai parlé à haute voix. "Il faut d'abord que nous soyons d'accord sur un certain nombre de point. Viens" Nous laissons les autres pour aller prendre du champagne. "Je te propose quelque chose, pour ce soir. Un geste symbolique, réversible, non douloureux, mais qui sera le signe de ta bonne volonté à devenir ma novice. Qu'en pense tu ? - Dites toujours (mais je sais que je vais accepter) - Voilà. J'aime que ma soumise soit totalement glabre. Ce que je te propose, c'est que je te rase le sexe ici. Devant cette assemblée. Qu'en pense tu ?" J'en pense que c'est terriblement... Bizarre... Tout est bizarre... Mais j'en ai tellement envie. Il m''emmène pour me montrer la table où je serrais offerte au rasoir. Une espèce de cheval d’arçon où était attaché tout à l'heure un garçon en position de levrette, et qui se faisait sodomiser par sa Maitresse avec un god ceinture. "Voilà. Tu seras attaché là. Sur le dos. Jambes écartées. Tous pourront te voir. - ... - Tu es d'accord ? C'est une très belle offrande que tu me feras, et que tu leur feras. - Oui, Maitre... " Petit sourire "C'est la première fois que tu m'appelle "Maitre" sans que je te le demande. J'apprécie beaucoup." Il me laisse et va voir une femme en latex qui doit être la Maitresse de maison. Elle me regarde et me souri fièrement, et s’éclipse. Elle revient ensuite avec une bassine et un broc en porcelaine. Dans la bassine, j’aperçois un rasoir droit. Je jette un œil à celui que je suis en train de laisser devenir mon Maitre. "Ne t'inquiète pas. Je sais très bien m'en servir. Il va falloir me faire confiance et t'abandonner." Il me mène vers le meuble, et la maitresse de maison réclame le silence Il prend la parole "Je vous présente celle qui, je l'espère sera ma soumise après sa période de noviciat. Ce soir, elle accepte de vous montrer sa bonne volonté et son désir d'être sous mes ordres. Comme nous n'avons pas encore pu discuter vraiment de notre contrat, c'est un acte symbolique auquel je vais la soumettre. Son premier acte de novice. Elle accepte de porter la première marque de moi, et de se laisser raser le pubis entièrement" Tous applaudissent. Je me sent fière, même si je trouve ces applaudissement un peu trop. Il me demande de me déshabiller. Je me mets nue. Il me fait m'assoir. Puis, une main dans mon dos, me fait basculer doucement en arrière. Nos yeux ne se lâchent pas... Je m'abandonne et me laisse allonger. Il attache chacun de mes membres. Tous s'approchent. je me sens tellement nue et provocante, les jambes ainsi écartées et attachées. Il se place entre mes cuisses. Dans une petite coupelle que je n'avais pas vue, il prépare le savon. Avec le blaireau, il l'applique sur mon entre jambes. Je frissonne. J'entends quelqu'un dire "Elle mouille !" avec envie. Il prend son temps pour étaler la mousse partout. Le contact des poils de l'outil sur mes lèvres me procure un plaisir incroyable. Enfin, il prend le rasoir. J'avale ma salive. Son air est grave et concentré. Ses yeux ne quitte pas les miens. "Je commence". Nos yeux vont vers mon sexe. Mais moi, je ne peux pas voir correctement sans me faire très mal au cou. je renverse donc la tête en arrière, et décide de me concentrer sur les sensations. Je sens la lame se poser sur la peau, et je l'entend couper les premiers poils. La caresse du métal est d'une douceur insoupçonnée. Sensuelle. Il rince une première fois le rasoir. Puis de nouveau ce contact dans un crissement. Doux. Et encore. Et encore. Je coule et mon clitoris est dur. S'il l'effleure, je suis sure de jouir. Je retiens mon souffle à chaque fois que je sens la lame glisser sur ma peau de plus en plus lisse. Il suit les courbes de mon sexe pour bien tout retirer de ma pilosité. Je n'ai plus aucun poil maintenant. Enfin, je le pense puisque j'entends qu'il pose le rasoir dans la bassine. Il fait couler l'eau du broc sur ma chatte pour retirer les dernières trace de savon. Il m'essuie. Malgré le contact de la serviette éponge sur mon clitoris, je ne jouis pas. Les sensations que je ressent vont au delà du simple orgasme. Je sens qu'il passe ensuite ce qui doit être une crème dans un geste presque tendre. Ça sent la fleur d'oranger. "Ça apaisera le feu du rasoir.". Il me laisse ensuite quelques instant au regard des autres, alors qu'il s'essuie les mains dans la serviette. Tout le monde le félicite. De son rasage, de moi. C'est grisant. Il revient vers moi et me détache. Il m'aide car je me relève avec peine, ayant dû tenir la position assez longtemps. "Tu as été parfaite !". Il m'embrasse sur le front. Nous avons passé le reste de la soirée collé l'un à l'autre. Moi, toujours nue. Mais ça ne me gênait plus. Lui, un léger reflet vert dans ses yeux gris. Parfois, un des membres de l'assistance demandait à voir mon sexe. Ce que je faisais avec bonne volonté. Ce qui valait toujours un compliment à mon égard à mon Maitre. Puis, il fut l'heure de partir. Il a dû me rappeler que j'étais nue, et qu'il fallait peut être que je m'habille. Il ne m'a pas demandé pour monter avec moi dans ma chambre cette nuit là. C'était trop évident. Nous avons fait l'amour dans un état de grâce. Et je me suis endormie pelotonnée dans les bras de celui qui était devenu mon Maitre. A suivre...
1 Commentaire
marc
29/6/2017 14:09:33
"tellement nue" mais comme tu as du te sentir tellement belle...
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