De nouveau le quotidien. De nouveau le travail. Mais deux choses changent pourtant radicalement dans mon quotidien... La première, est lié au téléphone. Je n'étais pas une adepte acharnée, Lui, si. Ce serait aujourd'hui, je crois que je croulerais sous les sms... Mais à l'époque, pas de portable. Enfin, si. Les premiers arrivent sur le marché. Et lui en a un, bien entendu... Moi, j'ai un téléphone. Avec un fil. Relié à une prise. Au mur. Juste un combiné qu'on accroche au mur, lui aussi. Sans répondeur. Là, on arrive à ce premier changement. Parce que je ne suis pas toujours à la maison. "Il va falloir que tu aies un répondeur. Je ne peux pas t'appeler comme ça, en espérant tomber sur toi. Je veux pouvoir te laisser un message pour que tu me rappelles".
Bon. De toute façon, je n'ai pas le choix. J'irai demain pour essayer d'en trouver un pas cher... Ah ben non... A peine une heure après, sonnerie. La porte. "Oui ? - Mademoiselle D ? - Oui. - J'ai un paquet pour vous..." Ah. Tiens, un répondeur... Oh, un mot. "Pour que cesse cette sonnerie dans le vide quand tu n'es pas là" Branchement. Annonce. Je m'amuse bien. Tiens, un appel. Je laisse le répondeur répondre. Sa voix "Je vois que tu as reçu le colis. Décroche, maintenant." Bon, ça a l'air de fonctionner. Le deuxième changement est que je ne revois pas les autres amants que je voyais... En 2 semaines, je suis devenue "super occupée"... Excuse bidon, pour ne pas m'ennuyer dans d'autres bras... Deux semaines, justement... C'est ce qui me sépare de cette première soirée et nuit. Nous passons du temps au téléphone. Jamais d'appels très long, mais régulièrement. J'ai plaisir à ces coups de fil. Dès que je rentre, mon regard se pose sur le voyant du répondeur, déçue s'il n'y a pas de message. Justement, là, ça clignote. "Rappelle moi". Oui, c'est souvent la seule phrase, avec sa voix qui ne souffre pas de refus... Je rappelle. Ça sonne. "Oui ? - Bonjour Monsieur. Vous m'avez demandé de vous rappeler... (oui, je l'appelle "Monsieur". Et je le vouvoie. Je vais toujours le vouvoyer. Parce que. C'est comme ça. Je ne me l'explique pas, sur le moment...) - Oui. Samedi, tu es libre. (ce n'est bien sur pas une question...). Tu viens à Paris, je t'emmène quelque part. - Bien, Monsieur. Mais... - Il faut que je te répète ce que je t'ai déjà dit ? - Non, Monsieur... - Ok. A samedi, donc." Bien évidemment, les billets de train arrivent par coursier. Samedi. TGV. Gare du Nord. Jérôme. Sans pancarte. Mais avec toujours ce sourire. "Bonjour Mademoiselle. Ravi de vous revoir. - Moi aussi, Jérôme. (Ben si, quand même) - Vous avez fait bon voyage ? - Très bon, merci." Cet échange, c'est ce qui va devenir notre petit "rituel". Une manière d'entrer complètement dans mon "rôle". Mercedes, Hôtel. Desk. Chambre. La même. "Oui, Monsieur à ses habitudes, vous verrez. Je passe vous reprendre vers 19h, Mademoiselle" Salle de bain. Toujours la déclinaison de produits de toilette "Trésor" qui va avec le parfum. Encore cette housse accrochée à la patère. J'ouvre. Ah ! C'est noir, cette fois. Et blanc aussi. Tiens. Et puis c'est une jupe (courte et noire) et un haut (court aussi, mais blanc...)... Et c'est quoi ces chaussures... Mon Dieu... Des cuissardes ! J'adore ça, mais ça fait quand même "pute", non ? Remarque, le reste de la tenue n'est pas mieux... Bain. Toujours aussi longtemps... L'eau est froide, je sors. Bon, de toute façon, si je ne mets pas ce qu'il m'a préparé, je serai quitte pour remonter et me changer. Avec, en prime, son humeur massacrante... Donc... La jupe serait qualifiée de ceinture par n'importe qui... Et le haut blanc arrive juste sous mes seins. Tiens, un mot que je n'avais pas vu "Pas de sous vêtements". Ah. Le haut laisse voir le galbe inférieur de mes seins... Bas "stay up", cuissardes... Je ne sais pas où il m’emmène, mais ce ne sera sans doute pas dans une soirée chic... Je me regarde dans la glace... J'ai vraiment l'impression d'être prête pour aller faire le tapin... Mais paradoxalement, je me trouve belle... Et je suis troublée de savoir que je vais traverser le hall de l'hôtel ainsi... 19h. Téléphone. "Tu es prête ? Attends Jérôme. Il te monte un manteau". Je suis presque déçue. D'autant plus que c'est un très long manteau, qui ne laisse voir que mes bottes à chacune de mes enjambées... Il est dans la voiture. Toujours aussi droit. Il se penche pour me regarder "Je ne te fais pas ouvrir ton manteau, j'espère que tout est comme je t'ai stipulé ?". Gna gna gna... Mais qu'est ce qui me pousse à me plier à ses 4 volontés ? Oui, bon, ok. Ca m'amuse tout en m'excitant aussi... J'avoue... Paris, les rues. Il m'explique. Nous allons cette fois dans un club. Privatisé pour l'occasion. "Un club ? Comme un night club ? - Non. Pas tout à fait. Même si tu pourras danser. Mais c'est un club "spécial" - Aussi spécial que vos amis de l'autre jour ? - Oui." Bon, ben ça a le mérite d'être clair... "Mais comme cette fois là, rien n'est obligatoire. Mais je pense que tu as aimé, la dernière fois. Donc, là, je vais laisser des hommes t'approcher (il sait que les filles, c'est pas mon truc). Un seul mot, un seul geste de toi s'ils ne te plaisent pas, et ils te laisseront tranquille. C'est la règle, dans ce milieu. L'homme propose, la femme dispose. Ils attendront mon approbation, puisque nous serons ensemble. Si je vois qu'ils ne te plaisent pas, ce sera non. Si tu les laisses te toucher, mais qu'ils te font quelque chose que tu n'apprécies pas, pareil, tu refuses. A tout moment, sur un simple mot de toi, le jeu s'arrête à ta demande. Tu as bien compris ?" Non, je n'ai rien compris... Enfin, si. Ce que j'ai compris, c'est que je ne devrais pas finir violée par une horde d'hommes en rut... Je dis oui, cependant, décidant de me laisser porter... le club. Entrée discrète. Pas de néons tapageurs comme pour les boîtes classiques. Sonnette. Le judas s'ouvre. "Ah ! Monsieur X !". La porte. Petit hall tapissé de velours rouge, du sol au plafond. "Bienvenue ! Mademoiselle, je peux vous débarrasser ?" Je me sens totalement nue avec cette jupe qui couvre à peine la jarretière de mes bas, et ce haut qui laisse voir la base de mes seins... Lui m'offre son bras pour entrer... Des sofas, des divans. Toutes sortes de sièges variés. En velours. Rouge. C'est d'un luxe terrible, et en même temps, on pourrait se croire dans un bordel du début du siècle (on est encore dans le XXème...). Des gens dansent sur la piste, où se trouvent plusieurs barres de "pole danse". Le bar. "Tu as faim ?" Ah ben oui... Avec tout ça, on n'a pas mangé... Il se tourne vers une des serveuse "Vous pouvez nous conduire à notre petit salon ?" Wouah... On a un petit salon... En fait, une pièce très confortable. Une table, deux chaises, un divan. Des plantes. Un éclairage tamisé. On nous apporte une collation. Je ne l'ai pas vu commander, je suppose qu'il avait tout prévu. Champagne. Repas excellent. "Viens, allons voir ce qu'il se passe là bas". Ah ben là-bas, l'ambiance a radicalement changé ! Il y a toujours des gens qui dansent, mais il y a surtout des couples qui s'adonnent à une activité sexuelle certaine ! "Ne pas être surprise", je me répète dans la tête... mais en fait, ça m'amuse plus que ça ne me surprend. "Viens." Il m'entraine sur un des sofas. Il me caresse tout en regardant le spectacle des corps qui se mêlent. Je commence à attirer l'attention, et quelques hommes me regardent avec insistance. Comme je ne suis pas non plus une oie blanche, je soutiens leur regard. Un premier approche "Bonsoir. Mademoiselle ?" - Oui. Bonsoir" La conversation se noue. Bel homme. Il regarde mon compagnon qui lui souri. Il pose sa main sur ma cuisse. Dans mon oreille, Sa voix : "Tu te rappelles ? A tout moment, tu peux dire non." Je le vois chercher qq chose du regard... Il trouve, puisqu'il me dit "Viens". Il fait signe à l'homme de nous suivre. Je découvre ce qu'il voulait : dans un recoin, un siège en cuir, très étroit, à peine 20cm de large. De telle manière que les jambes sont dans le vide si on les écarte... Il me fait asseoir dessus "Tu as une poignée pour te tenir, si tu veux". En effet, au dessus de ma tête, il y a une poignée triangulaire, comme au dessus des lits d’hôpitaux. Pourtant, je pose mes mains derrière moi, sur le siège. L'homme se poste à genoux devant moi, et me caresse les cuisses. Il remonte doucement "Elle n'a pas de culotte ? - Normalement, non. Dit X en me regardant. Je secoue négativement la tête. Les mains reprennent... Les doigts arrivent sur mon sexe. L'homme a l'air d'apprécier l'unique petite touffe de poils que je laisse... Ses doigts commencent à me fouiller, sous l'oeil de X qui ne montre aucun signe d'excitation apparente. Pourtant, son regard planté dans le mien me pénètre autant que les doigts de l'homme. D'autres personnes se sont approchées et observent... J'aime ces regards sur moi... Je lève les bras et attrape la poignée au dessus de ma tête. Mon haut s'en trouve automatiquement relevé, et on voit presque mes seins. Je le sais. Je l'ai fait exprès... Le regard de X me quitte pour voir qui approche un peu plus. Je les regarde aussi. Un homme d'un certain âge, et un autre, la quarantaine. X me regarde. Je souris. X leur fait un petit signe de tête à son tour. Ils viennent se poster de chaque côté, et entreprennent de s'occuper chacun d'un de mes seins... C'est une sensation unique ! X me prend de nouveau avec son regard, alors que les doigts du premier de ces messieurs quittent ma chatte. Il me prend les hanche, et me fait avancer un peu sur le siège, ce qui lui permet de s'occuper de mon sexe avec sa bouche... Je m’aperçois que je geins à haute voix mon plaisir... J'ai une langue dans mon sexe, une bouche sur chaque sein, une bonne dizaine d'yeux sur moi, et le regard de X qui me fouille le regard... Je cris maintenant... C'est trop bon... Je tremble d'être excitée devant tout ce monde... Les bouches se font plus avides... Le regard de X devient électrique... Je sens monter une sensation que je n'ai jamais connue avant... Enfin, pas comme ça ! Une vague qui s’amplifie... Qui gronde... Et qui explose dans mon bas ventre alors que je cris sans retenue... Les langues redeviennent douce... Je reprends mon souffle... Les bouches disparaissent... X me relève et me prend dans ses bras "C'est beau, quand tu jouis !" Je tremble en me blottissant contre lui... Je suis déstabilisée... Je tremble... Je ne pourrais dire si je suis bien, ou non... C'était juste un raz de marée. Pas seulement parce que j'ai joui comme jamais auparavant, mais parce que j'ai joui du regard de X, alors que 3 bouches s'occupaient de moi, et que d'autres me regardait... Il me sourit. Ses yeux sont verts... Ils sont de cette couleur quand il a joui. Pourtant, je ne remarque pas de tache dans son pantalon. Il surprend mon regard. Il sourit toujours "Il n'y a pas que du sexe, que l'on peut jouir. Je t'apprendrai... On rentre ? C'est assez, pour cette fois, non ?" Il me taquine. C'est bien la première fois... J'aime ça... Nous rentrons. Hôtel. "j'aimerais passer la nuit avec toi". Quelle question... Nous n'avons pas fait l'amour. Pourquoi faire ? Nous venions de le faire de la façon la plus pleine, la plus totale, la plus parfaite. Mes tremblements se calment dans ses bras... Je m'endors... Demain je reprends ma vie... Mais je ne suis pourtant plus exactement la même... A suivre...
3 Commentaires
Marsipiou
10/3/2015 06:19:57
Bonjour,
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10/3/2015 07:14:05
Merci beaucoup de vos compliments.
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marc
29/6/2017 13:31:44
quoi de plus beau que de se donner pour son Maître ou pour sa Maîtresse ? je comprends très bien ce mélange de sentiments que tu as ressentis
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