Recherche Maître désespérément...

Il y a peu, je faisais un article sur la recherche de sa soumise par le Dom (Cf « Recherche soumise désespérément... »).

Bien sûr mes lectrices à la recherche d'un Dominant se sont pressées de me demander un article rien que pour elles. Il était évident que je ne pouvais écrire l'un sans l'autre...

Donc, oui, même si, comme je le disais dans l'article précédent, les soumises sont bien moins nombreuses que les Doms, et donc très vite convoitées, elles ont parfois un peu de mal à faire le tri dans « l'offre » des Doms disponibles... Surtout pour les novices dans le milieu.

Je parle bien-sûr de la configuration Dominant-soumise, car c'est celle que je connais le mieux. La problématique des autres configuration étant très différentes. 
 
Déjà, si vous avez lu le précédent article ("Recherche soumise désespérément..."), vous avez une idée du comportement que doit avoir un « bon » Dom.  Mais quid de votre comportement à vous, soumise potentielle ?
 
Beaucoup de soumises se plaignent d'être contactées de façon très cavalière par des Dominants. Je vais passer sur ceux qui envoient leur « service trois pièces » en photo, comme si l'intérêt d'une soumise n'était suscité que par la dimension d'un sexe...
 
Non, je parle des Doms qui vont vous contacter correctement, poliment. Mais au mépris de la sacro-sainte règle qui veut que ce soit la soumise qui fasse le premier pas en privé...
 
Il faut les comprendre, aussi. La plupart des soumises restent dans leur tour d'Ivoire, attendant... Ben je ne sais pas trop... Puisqu’elles râlent dès qu'un Dom se lance...

Donc, ne jugez pas trop durement un Dom qui va vous envoyer un message, donc. 
 
Mais c'est donc à vous, soumise, de vous lancer. Mais aucune envie de tomber sur un mauvais dom (sans majuscule, oui). Il y a donc quelque petites vérifications à faire...

Déjà, où est comment trouver des Dominants ? Sur un site de rencontre BDSM ? Euh... Personnellement, je ne pense pas... Mais internet regorge d'autres possibilités ! (sans oublier les munchs qui permettent de rencontrer beaucoup de monde. Mais les contacts IRL* ne sont pas le propos de cet article... )
 
Déjà, suivez les écrits des uns et des autres sur les groupes, forum, réseaux sociaux. Vous ferez donc connaissance avec d'autres pratiquants. Et si vous croisez un Dom qui vous semble intéressant, cela vous donnera une idée de sa vision du BDSM, et si elle convient à la vôtre.
 
Mais si certains sont de beaux parleurs, ils ne sont pas recommandables. C'est là que va entrer en jeu votre « réseau ». Prenez des renseignements sur le Dom qui vous intéresse. Auprès de contacts, ou auprès de soumises bien intégrées dans le milieu. Attention, si personne ne le connait, ce n'est pas forcement mauvais signe. C'est juste qu'il est peut-être novice, ou pas très féru de relations sociales dans le milieu BDSM. Tant qu'il ne traîne pas une mauvaise réputation, tous les espoirs sont permis.
 
Une fois ces petites vérifications faites, ainsi que sa disponibilité pour prendre en charge une soumise, vous pouvez vous lancer.  Mais comment ? Public or not public ?
 
Publiquement, éventuellement, ne serait-ce que pour le prévenir qu'il va recevoir un MP de votre part, qui, si vous n'êtes pas amis, risque de tomber dans les spams (sur FB).
 
Mais une soumise à aussi le droit d'envoyer directement un message privé à un Dom. Il faut bien sûr que ce message soit poli, respectueux, si possible exempt de fautes d'orthographe et de grammaire (il existe de très bons logiciels de correction automatique. Foi de dysorthographique !).
 
Dans ce message, vous pouvez faire part de votre intérêt pour sa personne, son esprit, ses écrits, etc... Et de votre désir : Soit juste le suivre de façon amicale, soit en vous positionnant comme soumise potentielle...
 
Ceci fait, vous allez sans doute engager la conversation. Je vous conseille de commencer en le vouvoyant et en l'appelant « Monsieur ». Ensuite, vous verrez bien. Certains Dom aiment que l'on mette la forme. D'autre sont moins protocolaires.
 
L'échange qui va s'en suivre va aussi vous apporter beaucoup de renseignements sur sa personne :  Sa disponibilité, sa façon de s'adresser à vous, s’il est cohérent, etc... Et si l'alchimie se fait, vous pouvez, si c'est votre désir, passer au réel en lui proposant une rencontre.

Le BDSM est sans doute, avec le libertinage, le seul contexte où une femme qui invite un homme à la rencontrer ne sera jamais mal perçue.
 
Alors, profitez-en ! Proposez une rencontre dans un lieu public, pour un déjeuner, par exemple. Vous verrez si vous avez envie de prolonger dans l'après-midi.
 
Profitez de ce déjeuner pour parler de ce que vous désirez et de la manière dont vous envisagez votre relation. Normalement, si le courant passe et que vous désirez aller plus loin, le Dom va vous proposer de remplir une check-list, qui va lui permettre de savoir si vos pratiques s'accordent, et quels axes de progression il peut envisager. Même si cette liste est amenée à évoluer, elle pose au moins une base de ce que vous acceptez ou non à un moment donné.
 
A partir de là, vous avez loisir de continuer à le voir, et à envisager de commencer à tisser le lien.
 
Pensez lors de ce rendez-vous à vos « joker » :

• Le « J’appelle un(e) ami(e) » pour donner le signal que tout va bien.
• Le 50/50 ou … « On se revoit une prochaine fois » afin de se donner le temps de la réflexion et une éventuelle seconde chance,
• « L’avis du public » autrement dit de vos copines avant de vous lancer… 
• Et bien sûr… Non, pas le switch… mais le « C’est mon dernier mot ! » qui mettra fin au rendez-vous de façon polie et argumentée (ou non) mais vous assurant tranquillité à l’issue de celui-ci.

 
Mais c'est à vous, soumise, et à vous seule, que revient l'initiative de lui offrir votre soumission.
 
Enjoy !


* IRL : In Real Life : Dans la vie réelle

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