Je vais revenir aujourd'hui sur un concept ancien que beaucoup semblent découvrir par le biais d'un terme apparu depuis peu dans le BDSM francophone.
Un concept dont je vous parle régulièrement depuis l’ouverture de ce blog, ou au détours de mes interventions sur les réseaux sociaux, et qui était un préalable incontournable quand j'ai connu le BDSM il y a plus de 25 ans maintenant : le vetting.
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S'il est bien un "rôle" dans le BDSM au sujet duquel on entend tout et son contraire, c'est bien celui de Mentor(e)....
Je vous propose de faire le point autour de ce concept Récemment, une question sur un groupe d’un célèbre réseau social m’a fait remarquer que je ne m’étais jamais exprimée sur le sujet de la Demande précisément…
Je parle de ce moment chargé de tant de significations, quand la personne soumise demande à la personne Dominante si elle veut devenir son Maître ou sa Maîtresse. Et si j’en crois ce que j’y ai lu, ce que je vois régulièrement et ce que je constate ces derniers jours, je pense qu’il est important de faire un point sur les fondamentaux traditionnels…
Il y a deux serpents de mer que l’on voit régulièrement resurgir. Ce sont “Les 12 règles de la soumise” et les 9 degrés de la soumission.
Si le premier opus est un texte dont on commence à intégrer qu’il n’a jamais eu aucune vocation universelle (j’en dit plus dans mon article “Rendons à Master Mind…”), il est encore dit beaucoup de bétise sur ces fameux “9 degrés”. Je vous propose de faire un peu le point sur ce que sont ces 9 degrés... Le contrat BDSM est également un sujet qui revient dans les conversations entre pratiquants BDSM.
Il a ses adeptes comme ses détracteurs. Cependant, dans les discutions auxquelles je participe, je m’aperçois qu'en fait, trop souvent les personnes ne savent pas réellement ce qu'est le contrat BDSM, de par les arguments qu'ils opposent pour justifier leur rejet du contrat. Je pense donc que revenir sur cet autre outil de la relation BDSM est important
Cet outil était systématique quand je suis entrée dans le BDSM. Il l'est beaucoup moins maintenant. Pourtant, à mon sens, il est vraiment dommage de s'en priver. Mais c'est quoi, en fait, ce carnet ? Qui y écrit et quand ? C'est un carnet de punition ? Un livre de bord ? Un journal intime ? Ce sont souvent les questions que l'on me pose et auxquelles je vais essayer de vous répondre dans cet article. J'aurais pu également appeler cet article « La recette infaillible pour une séance BDSM réussi », mais ça m'a semblé un peu trop « piège à clics », comme titre ! (Clin d’œil à mes collègues blogueur.se.s de la sexosphère)
La séance est un temps important dans la relation BDSM. Elle est le temps où le couple BDSM se retrouve autour des pratiques D/s (Domination/soumission) et/ou SM (Sado-Maschistes). C'est le point d'orgue du lien. Là où l'éducation du (de la) Maître(sse) va s'exprimer pleinement. Où la personne soumise va pouvoir mettre en pratique ses apprentissages. Où les deux vont s'épanouir dans un moment intense de plaisirs partagés. Mais les pratiques en elles même ne sont que la partie émergée de l'iceberg qu'est une séance. Une séance comprend un certains nombre de passages obligés pour qu'elle s'inscrive dans un BDSM Sûr, Sain et Consensuel (SSC)... Je pense que cette simple phrase va parler à tous mes lecteurs et vous rappeler des souvenirs plus ou moins lointains... Et je suis sûre que certains vont même penser « Et plus ou moins agréables... » !
Et c'est en effet de punition dont je vais vous parler aujourd'hui. Par contre, pour la plupart des gens extérieurs à notre mode de vie, mais également pour beaucoup de novices, il y a souvent un amalgame entre châtiments corporels SSC et punitions. Hors, ce n'est pas aussi simple. Et je vais essayer faire un peu le point sur ce qu'est une punition dans le BDSM. (Et il n'y aura pas de contrôle à la fin, promis !) Oui ! Joyeux 24 juillet ! Journée mondiale du BDSM !
Non, mais c'est une plaisanterie ? Ça existe pour de vrai ? Une journée spécial rien que pour nous ? Moi aussi, la première fois, je n'en ai pas cru mes yeux... Mais si, le 24 juillet est bien La Journée Mondiale du BDSM ! Et comme des articles fleurissent partout en ce « jour frabieux », j'ai eu envie d'en savoir un peu plus... Oui, je m'adresse à toi, la personne soumise qui arrive dans le fabuleux monde du BDSM.
Que tu y tombe comme Alice dans le terrier du lapin, ou que ce soit le fruit d'une résonance avec ce que tu sens au fond de toi depuis longtemps, le résultat est le même : Tu arrive dans un milieu où tu ne connais aucun code, aucune coutume, aucune règle. Et avant de plonger dans le grand bain, il va te falloir apprendre à nager... Parmi les sujets qui fâchent en BDSM, il en est un particulièrement délicat : l'argent...
En effet, on voit depuis quelques années fleurir des personnes Dominantes (essentiellement des femmes) dites « vénales ». Et beaucoup les associent à des prostituée, voir pire. Cependant, elles ne sont pas les seules à « tarifer » leurs « prestation ». Mais est-ce que cela en fait des « vraies » Dominas ? Dominas professionnelles et « Money Miss », est-ce que c'est la même chose ? Voici un petit tour d'horizon des 3 grandes catégories que je dégage de mon observation. Jeux d'impacts, breathplay, électricité, etc... Autant de pratiques que d'aucun verraient plus dans la rubrique des faits divers, ou jugées dans un prétoire, la plupart tombant sous le coup de la loi dans la société vanille.
Pourtant, dans le cadre du BDSM, ces pratiques sont tout à fait tolérées, mais même recherchées ! Alors ? Somme nous hors la loi ? Quid de la notion de consentement ? Est-elle légalement reconnue ? Faisons un peu le point sur la position de l'appareil législatif Troisième volet de la trilogie d'article sur le SSC, Après les aspects Sain et Consensuel, la nécessité du côté "Sûr".
Mais comment parler de « sûr », alors que dans la pratique du BDSM, les risques d'un accident, d'un traumatisme physique et/ou moral, de séquelles irréversibles sont omniprésents ? Est ce que ce n'est pas utopique ? Voici ma vision des choses. Puisse-t-elle vous faire avancer dans votre propre réflexion La question de la 2ème soumise, voir plus, se pose souvent dans les groupes ou dans les conversations entre pratiquant BDSM.
La question est souvent, à torts il me semble, posé dans ces termes : « Un Maître ou une Maîtresse peut-il avoir plusieurs soumises ? » Je pense que poser cette question de façon générale est une erreur. En effet, cela ne réside pas dans le "pouvoir", ni dans le "vouloir", mais en fait d'une démarche très personnelle. Et donc dans le "Pourquoi". Je vais me permettre de donner ma vision des choses vis à vis de ce sujet... Très régulièrement le sujet revient, et fait polémique.
Est ce que libertinage et BDSM, c'est pareil ? Est ce que le BDSM est du libertinage ? Est-ce que le libertinage est compris dans le BDSM, ou est-ce l'inverse ? La plupart du temps, les avis sont très tranchés et les esprits s'échauffent vite... J'ai trouvé intéressant de partir de la base : D'où vient le BDSM et le libertinage ? Ont-ils une origine commune, parallèles ou totalement différentes ? Voici donc une « brève histoire du temps » du BDSM et du libertinage. Deux questions reviennent souvent dans les discussions de la scène SM. L'une sur le sexe, l'autre sur les sentiments.
C'est deux aspects étant liés pour moi, j'ai décidé d'en faire un article en deux temps. Dans ce second opus, nous parlerons des sentiments dans les pratiques bdsm... Deux questions reviennent souvent dans les discussions de la scène SM. L'une sur le sexe, l'autre sur les sentiments.
Ces deux aspects étant liés d'une certaine façon pour moi, j'ai décidé d'en faire un article en deux temps. Dans un premier temps, le sexe dans les pratiques bdsm... (Attention, cet article contient des mots un peu plus « crus » que d'habitude) Il y a quelques temps, je commençais une trilogie d'articles sur 3 axes fondamentaux du BDSM, le SSC (Sûr, Sain et Consensuel. Voir les précédents articles ici et ici)
Aujourd'hui, je reviens sur le côté « sain » de nos pratiques. Bien sûr, pour le commun des mortels, frapper ou asservir une personne avec son consentement relève plus du syndrome de Stockholm, que d'une pratique saine... Pourtant, elles le sont, mais à certaines conditions. D'où l’intérêt de faire le point sur le volet « sain » du fameux SSC... Après l'article sur les personnes soumises, et celui sur les Dominants, il était logique que je finisse par un troisième volet sur une autre catégorie de personnes gravitant dans la scène BDSM.
Cette catégorie est la "souminatrice" (ou le souminateur, d'ailleurs. Le pendant masculin n'étant pas très différent, je pense). Véritable serpent de mer et en même temps anathème lancé par certains à la tête d'une soumise dès que celle ci fait preuve de caractère, ou pose ses limites, beaucoup de choses sont dites, mais les contours de la souminatrice sont parfois extrêmement flous. Ne dit-on pas que la personne Dominante agit pour le bien de sa soumise, pour son évolution ? Qu'elle ne fait rien que celle ci n'est accepté en conscience ? Ce serait donc elle qui domine, finalement ? Est -ce cela, une souminatrice ? Après avoir fait le point sur ce que veut dire « être soumise » pour moi, il me semble logique de dire mon point de vue sur ce qu'est un Maître...
Parce que c'est aussi un être bizarre qui se retrouve de l'autre côté du fouet... Il dit que sa soumise est son joyaux, pourtant il la frappe, la marque, la fait pleurer, etc... Donc, pour reprendre la formulation de mon article précédent : Qui est le Maître ? |
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Août 2022
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