Une histoire nocturne de piscine et de lapin...

L'intérêt de partir vers l'ouest, c'est que le décalage horaire est favorable. Ainsi, même après nos nombreuses heures de vol, agrémentées comme je l'ai déjà raconté, et un trajet en navette pour aller au nord de Salvador, nous avions encore quelques heures avant la fin de journée.

L'hôtel était magnifique ! Une architecture très naturelle, qui s'intègre dans le cadre comme le veut la mode de ces hôtels de grand luxe « authentiques ».

L'accueil est bien entendu parfait. On nous mène les bagages dans notre chambre qui est tout aussi époustouflante que le hall de l'hôtel. En fait, c'est une suite qui donne sur une petite terrasse qui donne elle-même sur le jardin tropical et sur la mer. La salle de bain est immense, avec sa douche qui pourrait contenir dix personnes et sa baignoire-jacuzzi... De quoi vraiment passer un séjour pour le moins excitant...

Je suis aux anges !

Thomas s'amuse beaucoup de mon enthousiasme

« On dirait que tu n'as jamais vu ce genre de chambre...
- Je n'ai jamais vu de suite de ce type ! Je te rappelle que je ne passe la nuit avec mes clients que de façon très exceptionnelle. Il n'y a qu'avec toi que je passe autant de temps hors prestations » lui répondis-je avec un clin d’œil

« Votre table sera prête à 19h, Monsieur, nous annonce le majordome qui accompagne le liftier.
- Très bien, merci »

Pourboire discret, et Thomas me rejoins sur la terrasse. Il se place derrière moi, mains dans les poches.

« Ça te plaît ?
Il faudrait être difficile...
C'est vrai... »

Il pose ses mains sur mes épaules et les laisse glisser le long de mes bras. Le soleil décline déjà et la lumière est magnifique.

« J'ai réservé une table sur la plage. Ça te va ?
- Je pense que la réplique « Il faudrait être difficile » va émailler ce séjour » je lui répond en riant.

Je me change pour le repas et nous rejoignons notre « table ». Parce qu'en fait, c'est bien plus qu'une table.

C'est une construction au milieu des palmiers en bordure de plage, en bois et chaume, garnies de voilages qui ondulent dans le vent du soir, avec au centre une table garnie de chandelles, de fleurs d’hibiscus et dressée avec goût.

Thomas, grand seigneur, me tient la chaise quand je m'assoie.

« J'ai pris également la liberté de commander un assortiment de plat typique du pays, avec un peu de vin.
- C'est parfait ! »

Le repas se passe comme dans un rêve, devant un couché de soleil à couper le souffle. Nous traînons un peu après le dessert avec un verre de cachaça en guise de digestif, et c'est avec la légèreté d'une tout aussi légère ivresse que nous rejoignons notre suite.

Nous prenons notre temps en traversant le jardin, et l'air du soir nous dégrise doucement.

« Bain de minuit ? Demande Thomas
- Pourquoi pas... Mer ou piscine ?
- Piscine. »

Nous rentrons nous changer et Thomas prend des serviettes.

Je m'amuse de voir son regard s’allumer à la vue de ma robe en coton ajourée qui laisse voir mes formes et mon maillot de bain.

Nous arrivons au bord de la piscine. Planché de bois agrémenté de luminaires doux, bassin à débordement donnant sur la mer, que l'on devine plus qu'on ne la vois dans la nuit.

Thomas pose les serviettes sur le bord de la piscine, et s'assoie les pieds dans l'eau.

Je retire ma robe et me glisse pour ma part directement dans l'eau. La température est bien entendu idéale. J'adore nager, et je fais quelques longueurs pour me détendre et évacuer les dernières vapeurs d'alcool.

Je reviens vers Thomas, toujours assis sur le bord de piscine.

« Tu ne veux pas nager ?
- Si si. Je profite un peu de la vue avant...
- Pourtant, avec la nuit, la vue est considérablement réduite...
- Je ne parlais pas de cette vue là, dit-il avec un regard appuyé.
- Ah... Ce genre de vue... Tu n'as pas honte ? »

Et je me rejette en arrière en riant pour nager un peu sur le dos. Je suis bien, détendu, heureuse.

J'entends Thomas qui se glisse dans l'eau également, et vient nager à ma hauteur.

Nous faisons quelques longueurs tranquillement, silencieusement. Mais sa présence si près de moi me chavire.

Nous revenons tous les deux au bord de la piscine ou se trouvent nos serviettes. Thomas s'approche de moi et m'embrasse langoureusement. Je me colle contre lui et je sens son corps se serrer contre le mien.

Il me retourne pour me plaquer contre son dos. Ses mains glissent sur mon corps et ses baisers dans mon cou me procurent ces petits frissons que j'aime tant. Ma main agrippe le bord de la piscine quand la sienne s'insinue entre mes cuisses... Il me caresse doucement, sans vraiment toucher mon sexe à travers le tissus de mon maillot... Il abandonne mon entre jambe et remonte vers mes seins... Il les empoigne tour à tour avec douceur et fermeté... Il fait rouler mon téton durci entre ses doigts à travers l'étoffe... Mes soupirs sont de plus en plus forts...

Il se détache de moi pour me retirer ces bouts de tissus qui semblent l'insupporter tout à coup... Mais comme moi aussi ils m'insupportent...

J'avais, je l'avoue, prévue... Et les deux attaches faciles à enlever ne résistent pas longtemps. Je me mets face au bord pour mieux assurer ma prise, et mieux profiter des caresses de mon amant.

Je vois Thomas se redresser sur le bord et tendre la main vers les serviettes

« Tu veux sortir de l'eau ? Déjà ? »

Je serai très déçue qu'il le fasse... Mais il reviens vers moi, faisant disparaître quelque chose sous l'eau.

« Oh non ! Je n'en ai pas fini avec toi » dit-il en se plaquant à nouveau dans mon dos et reprenant ses caresses.

Et soudain, je sens quelque chose s'insinuer entre mes cuisses, le long du sillon de mes fesses... Ce n'est pas son sexe, mais c'est très doux, et légèrement souple...

« J'ai vu que tu appréciais les sex-toys... J'espère que celui ci te plaira aussi
- C'est quoi ? Les godemichets ne me font généralement que peu d'effet, tu sais...
- Oui, mais celui-ci, ce n'est pas un godemichet... Enfin, pas seulement... »

Il me caresse doucement encore quelques instants, juste à l'entrée de ma vulve, se délectant de faire monter l'intensité de mes soupirs avant de le retirer...

« Déjà ? C'était vraiment uniquement pour me chauffer...
- Non non... Laisse toi faire...
- Je n'avais pas l'intention de me défendre... »

Il se serre encore plus contre moi, et passe le jouet devant, maintenant. Appuyant le bout doux et arrondi sur mon clitoris... Étant très sensible, le contact est des plus agréable...

Mais il ne s'attarde pas... Et me pénètre de toute la longueur du jouet. Je sursaute, car le renflement que j'avais bien senti appuie directement sur mon point G, et même si je sais que ce n'est pas une simple pénétration de ce genre qui me fera jouir, c'est très agréable tout de même...

Il commence de doux vas et vient, et j'aime la sensation de ce gode doux... Mais je sens bien que quelque chose appuis sur mon sexe, à l'extérieur.

Je comprend quand il assure sa prise, et plaque le jouet contre mon sexe. De son autre main, il écarte mes grandes lèvres pour positionner exactement le petit embout contre mon clitoris. Je n'ai pas le temps de réaliser qu'il le met en marche, et je ressens une sensation que je connais déjà ! Un stimulateur clitoridien par pulsation d'air ! Comme dans l'avion, mais avec un truc qui appuis de l'intérieur sur le point G en plus !

Je m'abandonne à cette délicieuse sensation et Thomas en profite pour augmenter la puissance du stimulateur. Dans l'eau, le plaisir est encore plus présent, et je sais que je vais avoir un merveilleux orgasme...

Thomas augmente encore la puissance... Mon clitoris est sucé de la meilleur des façons, et mes soupirs se font de plus en plus forts...

Je suis vraiment dans une volupté parfaite quand une vibration se fait sentir dans mon vagin. Un vibration puissante et sourde, qui m’emplit totalement, me faisant oublier mon clitoris, et qui m'arrache un cris de surprise !

« Chuuut... Imagine... Si nous n'étions pas seul... »

Je sais que nous sommes seuls. Mais ce risque de nous faire surprendre m'excite encore plus. Et je me mord la lèvre pour ne plus faire trop de bruit...

Thomas augmente la puissance dans mon vagin... Puis encore... C'est divin ! Il en profite pour augmenter la puissance du stimulateur sur mon clitoris, et les deux sensations se confondent follement, et me remplissent de plaisir !

Thomas passe alors à la vitesse vaginale suivante. Le jouet pulse en rythme dans ma chatte. Une pulsation si profonde que je ne sais plus si le gode est dans mon sexe, ou dans mon cul... Je pense qu'il a encore augmenté la puissance sur mon clitoris, car tout mon bas ventre est en feu, tant le plaisir est intense !

Il a été obligé de plaquer sa main libre sur ma bouche, car je ne peux pas me retenir de crier ! Je sens l'orgasme monter... Il arrive de très loin, et je sens déjà que je vais jouir comme jamais !

Je ne peux pas dire que je m'abandonne à mon orgasme, car je ne maîtrise plus rien depuis longtemps. Mon corps est soudain secouer de soubresaut et un orgasme cataclysmique me submerge ! Mon sexe, mon clitoris, et mon cul explosent de plaisir et Thomas est obligé de vraiment serrer sa main sur ma bouche car je crie mon extase !

Les vagues du tsunami qui me renverse me font hoqueter pendant de longues secondes, et c'est une femme pantelante que Thomas tient au bout de sa « baguette magique ».

Il a coupé les deux stimulations, que je profite pleinement des dernières vaguelettes de plaisir...

« Tu vois, je t'avais dit que je n'en avais pas fini avec toi... » dit-il en riant.

Je ne peux toujours pas parler... Je redescend sur terre doucement... Et ça l'amuse beaucoup...

« Alors ? Qu'est-ce que tu disais ? Que les godes de ce type ne te faisaient pas jouir ? » et il n’embrasse dans le cou.

Je parviens à articuler un « Mais ça, c'est pas un gode... C'est... »

« Un rabbit... J'étais sûr que tu allais aimer... »

Je suis toujours accrochée au bord de la piscine, mais articulations me font mal tant j'ai dû serrer ces planches... J'arrive à sortir de l'eau et m’asseoir sur le bord. J'ai un léger goût métallique dans la bouche...

Thomas ri en me voyant porter la main à la bouche pour voir pourquoi j'ai le goût du sang sur ma langue...

« Oui, je crois que tu m'as mordu la main... »



A suivre...

Merci à Satisfyer de m'avoir permis de tester ce produit qui a inspiré cette nouvelle, en échange d'un test honnête et objectif.

A ce jour, mon jouet préféré !

Je ne suis pas très sensible aux godemichets classiques, même vibrant. Je trouve même que souvent, je ressent plus les vibrations dans les mains que dans mon vagin.

Mais pas avec le Satisfyer pro G-Spot rabbit !

Les plus :
- J'adore son design ! Je n'aime pas trop les toys en forme de pénis réalistes. Le Rabbit est très élégant, et en silicone très doux.
- relativement silencieux, il est particulièrement discret, même si les murs ne sont pas très épais
- Il est totalement étanche...
- Vibrations du G-Spot très puissante, mais vraiment localisées. On ne les sens pas beaucoup dans la main
- La première vitesse du stimulateur clitoridien est vraiment très douce, et la puissance monte crescendo sur 11 niveau d'intensité. De quoi contenter toutes les sensibilités.
- Le pénis souple vous propose 3 intensités de vibrations et 7 rythmes très variés (mais mon préféré reste le 4 !)
- Les deux moteurs sont totalement indépendants. Ce qui permet des combinaisons très variées.

Les moins :
- Relativement grand. Prévoir de lui faire de la place dans la table de nuit
- Pas de house. Ce serait vraiment un plus pour le garder dans la table de nuit à portée de main, le G-spot Rabbit faisant partie de la gamme "prémium" de chez satisfyer.
- A moins de l'utiliser dans l'eau, l'utilisation d'un lubrifiant (à base d'eau obligatoirement. Celui de la gamme satisfyer est parfait) est indispensable.
- Même si le câble de rechargement USB fourni s'adapte très bien sur un bloc de charge de téléphone ou de tablette, j'aurais aimé avoir un bloc de fourni avec.

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