Nous laissons la chambre. Ascenseur. Je ne sais qu'elle attitude avoir... Je viens de sucer cet homme dans une chambre de palace parisien. Pourtant, il se tient très droit. Comme cette première fois chez ses amis. Aucun geste de tendresse. Je reste donc à côté de lui. J'attends. Sa phrase me revient "Il est gênant d'être gênée". Mais comment faire quand on ne sait pas quelle attitude on attend de vous ? Je m’efforce de ne pas avoir l'air perdu. De toute façon, je ne le suis pas. Déstabilisée, oui. Est-ce qu'il le sens ? Il se passe quoi, dans sa tête ? Et toujours ce : Qu'est-ce que nous sommes ?
Comme si il devinait ce qui tournait dans ma tête, il brise le silence : - Tu pourras me poser toutes les questions que tu veux, au restaurant. Il n'en dira pas plus. Hall. Voiture. "Détends toi. Tout va bien." Oui, tout va bien... Mais c'est quand même une situation particulière... Les champs. Un restaurant qui fait l'angle. Le nom fait rêver. Je suis une princesse. L'accueil. L'homme en livrée se décompose : - Monsieur ! Je... Il a du y avoir une erreur... Le salon n'est pas.... - Il n'y a pas d'erreur. Je n'ai pas pris le salon. - Ah... Bien... Une table discrète alors ? - S'il vous pait." Table ronde, dans le fond. Le garçon tire les rideaux de la baie vitrée. Il est encore tôt pour le service du soir, et les quelques clients attablés se contentent de se demander si ils ont bien vu ou non. Nous nous installons. Cartes. - Pour aujourd'hui, c'est moi qui commande pour toi. Parce que je dois voir si tu sais manger correctement. (Ils me prend pour une gamine qui ne sait pas se tenir ?). Ne fais pas cette tête là (Le petit sourire. Ses yeux qui brillent). Tu es jeune. Il se peut tout à fait que tu ne sache pas te servir des couverts comme il se doit. Si j'ai envie de t'emmener dans un diner, il faut que tu sache de tenir. - Je me suis mal tenue la dernière fois ? - Non, très bien, au contraire. Mais ce diner n'était pas aussi formel que d'autres le seront." Le garçon revient. "Lui" commande du fois gras, du caviar, des cailles, des gambas et du boeuf. Ainsi que du vin pour les différents plats. Le garçon acquiesce, et revient nous dresser la table comme il se doit. - On ne va pas manger tout ça ? - Non, bien sur que non. C'est surtout pour que tu apprenne. Déjà, les couverts. Tu connais ?" A part les couverts à viandes, et ceux à poissons, non pas trop. - Bien, on va commencer avant que le premier plat n'arrive. Mais avant tout, je vais te demander quelque chose. (Ah ?) - Je vous écoute... Son regard. Gris acier. Au fond du mien. - Tu vas aller au toilette. Tu vas retirer ta culotte. Tu vas revenir avec ta culotte dans ta main, et tu vas me la donner. Hein ? Ça va pas ? Retirer le culotte, passe encore. mais la garder en main, et que tout le monde risque de la voir... Pourtant je dis : - Bien monsieur. Mais si quelqu'un me vois ? - tant pis. A toi de faire en sorte que non, alors. Je me lève et demande les toilettes. J'ai l'impression que ce que je vais faire se lit sur mon visage... Les toilettes. Aussi luxueux que la salle. Je me regarde longuement dans le grand miroir. Je me sonde. Je ne peux pas faire autrement que d'obéir. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je suis étonnement calme. J'entre dans une cabine. Je prends mon temps pour retirer mon pantalon. Puis ma culotte. J'en profite pour soulager un besoin naturel. Je remets mon pantalon. Je sors de la cabine. Je fuis mon reflet, cette fois. Je traverse la salle. Cette fois c'est sur, tout le monde voit ce que j'ai dans la main... Curieusement, j'en perçoit un certains fourmillement dans mon bas ventre. Je me redresse, d'ainsi bousculer mes propres conventions... Je m'approche de notre table. Je tends la main fermée, avec le morceaux de soie dedans. Il tend la sienne. Ses yeux, encore, dans les miens. Il emprisonne ma main dans la sienne et la tien un instant, le temps de me dire "Merci". Il récupère la culotte en faisant le plus discrètement possible. "C'est bien. Assieds toi." Il reprend son explication comme si de rien n'était : - En règle général, c'est assez simple. Déjà, il n'y aura que ceux qui serviront au repas. Et ils seront toujours disposé dans l'ordre, de l’extérieur vers l’intérieur par rapport à ton assiette. Donc, pour le premier plat, tu prends les premiers, et ainsi de suite..." Il commence ensuite à m'expliquer les différentes couteaux, et leur utilités. Les fourchettes aussi. surtout celle à foie gras "C'est pas du pâté. Ca ne se mange pas au couteau !". Ensuite les verres. J'écoute du mieux que je peux. "Et en cas de doute, tu me regarde faire. Attends que je commence, je te montrerais." je sens la toile de mon jean sur mon sexe. Je sens que le tissus s'humidifie de plus en plus... "Ca va finir par se voir" je pense. Et curieusement, ça ne me gène pas plus que ça. Sur un geste de sa part, le premier plat arrive. Puis les autres se succèdent. Je vais apprendre à décortiquer une caille et des crevettes au couteau. Manger du foie gras, du caviar avec les "rituels" qui vont avec. Tout est excellent, bien sur. Enfin le dessert. Un sorbet. "C'est bien. Tu es une très bonne élève. Le sorbet te plait ?" Bien sur qu'il me plait. cette fraicheur après tous ces plats... Même si je n'ai pas tout avalé, j'ai l'impression d'avoir mangé autant que en 15 jours... Ses yeux se posent alors sur moi. Enfin, en moi serait plus juste... "J'ai envie d'un autre dessert". (Ah ?). "Vas aux toilettes (Encore !) et attends moi dans une cabine". Il va rentrer dans les toilettes des femmes ? J'obéis. Je lui ai obéi tout le repas, le plis est pris. Je sais ce qu'il veut. Enfin, à peut près. Et si je n'arrive pas à être vraiment excité à l'idée, c'est parce que j'ai peur de le décevoir. Les toilettes. La cabine, très vite. Et j'attends. Peu de temps après, on gratte à ma porte. "Monsieur ?" "Ouvre". J'ouvre, bien sur. Il entre et me colle contre la cloison, sa main contre ma gorge. Il ne serre pas, mais me maintient fermement. Il referme et verrouille la porte. Je m'attends à ce qu'il m'embrasse, mais seul son regard fouille le mien. Sa voix chuchote, rapide, hachée : "Tu as le don de m'exciter, tu le sais ? Tu as l'air tellement docile... Je te sens avide d'apprendre... Tu veux savoir, hein ? Tu veux savoir comment je suis au fond ? Tu sais que tu risque aussi d'y trouver ce que tu es ? Tes envies les plus sales, les plus pervers... Tu le sais ?" Ce que je sais, c'est qu'il n'attends pas vraiment de réponse. Je le regarde aussi intensément que lui. "Je ne t'autoriserai pas ce regard souvent, je te préviens !" Sa main libre a ouvert mon jean, et elle glisse à l'intérieur "Tu mouille... Je savais... Je savais que tu aimerais...". Ses doigts me pénètrent sans ménagement. Il me prend avec 2 doigts. En ajoute un 3ème, sa main maintenant toujours ma gorge. J'ouvre la bouche en un cri muet. Je coule sur ses doigts. "Oui, mouille, petite fille. Mouille. Ne joui pas encore. Attends." Il baisse encore plus mon pantalon "Retire le !". Il est déjà enlevé, tellement j'ai envie de tout ce qu'il pourrait me faire. "Ouvre le mien". Mes mains cherchent fébrilement à le libérer. Pantalon, slip. Ma mains caresse son sexe. Il bande encore plus que dans la chambre d'hôtel. Sa main ne quitte pas ma gorge. Je me demande même si ce n'est pas cette emprise qui me fait mouiller plus que ses doigts. Il laisse ma chatte pour venir caresser mes siens. Il vient s'encastrer entre mes jambes, presque violemment. Sa main quitte mon sein pour me faire lever la cuisse. L'accès à mon vagin étant facilité, son sexe s'y engouffre. J'ai un hoquet autant de plaisir que de surprise. "Chuuuut" dit il en serrant juste un peu plus ma gorge. j'aime sa poigne. J'aime son sexe en moi. Il me prend bestialement dans ces toilettes où a tout moment quelqu'un peu entrer. "Maintenant, vas-y. Joui !" Sa main. Ses yeux. Son sexe. Je joui de ces trois emprises. Comme jamais. Bouche ouverte. Silencieuse. Comme traversée par une décharge électrique. Il joui à son tour à la vue de mon orgasme dans un grondement sourd de bête. Je sens le sperme par saccades affluer en moi. Pas de capote. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme si ça aurait été déplacé. Nos yeux ne se quittent pas, alors que son sexe s'endort et sort de moi. Un peu de nos fluides mélangés coulent. "Je vais te garder sur moi. Garde moi, toi aussi." Il remet son slip, son pantalon sans même s'essuyer. je comprends qu'il veut que j'en fasse de même. "Je sors en premier. Attends quelques minutes, et rejoins moi dehors.". Curieusement, c'est quand il retire son regard du mien que j'arrive à reprendre mon souffle. C'était... C'était. Impossible de mettre une pensée ou une émotion consciente sur ce que je viens de vivre. Je me rhabille. Nos jus me barbouillant l'entre-jambes. J'attends un peu. Je sors. Sourire du garçon qui me tend ma veste. "Bonne soirée, Mademoiselle". Je bredouille un truc. Il sait. Lui m'attend dehors en fumant. "Marchons un peu, tu veux ?" - Le garçon. Vous pensez qu'il a entendu quelque chose ? Il m'a souri d'un air bizarre... - Non, je ne pense pas qu'il ai entendu quoi que ce soit. Mais il sais bien ce qu'il se passe quand je lui demande de condamner les toilettes derrière moi. (Petit sourire pour lui. Air perplexe pour moi) Pour une première fois, je ne voulais pas que nous soyons dérangés... A suivre...
1 Commentaire
D/s Betty
21/4/2015 15:37:58
Très joli récit j'attends avec impatience la suite
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