Happy 24 juillet !

Oui ! Joyeux 24 juillet ! Journée mondiale du BDSM !

Non, mais c'est une plaisanterie ? Ça existe pour de vrai ? Une journée spécial rien que pour nous ?

Moi aussi, la première fois, je n'en ai pas cru mes yeux... Mais si, le 24 juillet est bien La Journée Mondiale du BDSM !

Et comme des articles fleurissent partout en ce « jour frabieux », j'ai eu envie d'en savoir un peu plus...

Bon, il est vrai que ne nous sommes plus considérés par la psychiatrie comme des personnes présentant des troubles mentaux.

Mais si la première expérience montrant que la peur, l'angoisse et la douleur peut déclencher une excitation sexuelle chez des personnes saines d'esprit date de 1983, l'association de psychiatrie américaine ne retire le sadisme et les paraphilies sexuelles qu'en 2013 que dans son ouvrage de référence (le DSM : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux )

Et même comme ça, beaucoup d'entre nous ne peuvent vivre au grand jour leur vision du BDSM, de peur du regard des autres...

Donc, on aurait quand même une journée mondiale ? Mais que voilà une bonne nouvelle !

Je ne vous cache pas que si j'avais déjà entendu parlé, ça ne m'avait pas frappé... Mais comme dit dans l'introduction, j'ai l'impression que cette année, tout le monde en parle !

Ca m'a donc mis la puce à l'oreille.

Tout semble être parti du Rosas Cinco, un célèbre club BDSM de Barcelone.

Le patron décide de créer en 2003 La Journée Mondiale du BDSM. Parce qu'après tout, il n'y a pas de raison qu'il y ai une Journée mondiale de sensibilisation aux passages à niveau (si si ! C'est le 7 mai!), et pas pour le BDSM !

Bon, une journée, ok. Mais qu'elle date ?

Le 24 juillet est apparemment venu tout naturellement par rapport à sa retranscription en chiffre : 24/7. Ce qui signifie en BDSM que la personne Dominante et la personne soumise vivent leur relation BDSM 24h sur 24, 7jours sur 7.

Cela pose donc un BDSM qui est un véritable mode de vie, une façon de voir son intimité, au delà de l'aspect ludique indéniable. Et donc plus du tout une déviance, une lubie, ou une perversion malsaine.

Le "Rosas Cinco" s'est donc mis à organiser des soirées, des conférences, des ateliers autour du 24 juillet pour faire connaître le BDSM.

Petit à petit, d'autres clubs se sont ouverts, et ont repris cette idée. Surtout au états unis.

Depuis, cette journée fait son petit bonhomme de chemin, et même si elle n'est pas reconnue par l'Organisation des Nation Unies, et ne fait pas encore partie des 119 journées officielles, au moins, on en parle de plus en plus !

On peut donc espérer qu'un jour, chacun pourra exprimer son mode de vie au grand jour.

Et pourquoi pas une « BDSM-Pride » en plein cœur de l'été pour célébrer un BDSM Sûr, Sain et Consensuel ?

Qui sait...

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