Une histoire de manteau et de dentelle…

"Rejoins moi directement au boulot. Ce sera plus simple…"

C'est la première fois qu'il me fait venir à son bureau. Mais depuis notre retour de Bahia, il y a beaucoup de choses qui ont changé dans son attitude. Comme si nous étions passés à un autre niveau.

​Du fait, j'avais envie de lui faire une surprise pour lui montrer que ce changement ne me dérangeais pas du tout. 

Je décidais donc de porter une tenue qui lui plairait, voir même plus…

J'arrivais à l'accueil de sa société légèrement en avance. La réceptionniste m'accueille avec un grand sourire, et j'annonçais avoir rendez-avec avec monsieur Ledec. 

Comme je m'y attendais, la simple mention de son nom suffisait pour que la jeune femme décroche son téléphone et m'annonce. 

Elle raccroche et me dit avec son plus beau sourire "Monsieur Ledec est encore avec son rendez-vous précédent, mais vous pouvez monter, son assistante vous attend. Les ascenseurs sont au fond du hall. Étage 52. Bonne journée madame"

Je rejoins les ascenseurs au son de mes talons claquant sur le marbre du sol. Je porte mon long manteau en poils de chameaux couleur camel (ça ne s’invente pas…), qui descend jusqu'à mes chevilles, et cache totalement ce que je porte en dessous, histoire de préserver ma surprise jusqu’au bout...

Les portes coulissent et j'entre dans la cabine au grand miroir. J'en profite pour vérifier mon maquillage (léger, discret) et l'ajustement de mon manteau. 

Les portes s'ouvrent au 52ème directement sur le bureau de l'assistante de Thomas. 

"Bonjour madame, dit-elle en se levant et en me souriant. Monsieur va bientôt vous recevoir. Je vous invite à vous asseoir en l'attendant. Je peux vous débarrasser ?" Et elle tend la main pour recevoir mon manteau et mon sac. Je refuse gentiment, et prends place dans le confortable fauteuil club en cuir du salon d'attente. 

L'assistance, une belle femme brune, d'une cinquantaine d'année, maquillée avec beaucoup de goût, retourne derrière son bureau. 

Je me penche pour attraper un magazine sur la table basse. Essentiellement des magazines économiques ou d’information… Mon choix se porte sur un hors série d’un grand quotidien sur l’Orient Express. 

En me replaçant dans le fauteuil, un pan de mon manteau glisse et découvre ma jambe, laissant entrevoir le haut de ma cuisse et la jarretelle de mes bas. 

Je vois l’un des sourcils de l’assistante se relever, et un petit sourire en coin apparaître sur ses lèvres. Impossible de savoir si elle est choquée ou blasée… Il est vrai que je ne sais pas si elle n'est pas habituée à ce que Thomas reçoive des conquêtes à son bureau… 

J’ai ma réponse alors que je réajuste mon manteau. Elle lève la tête de son ordinateur, et me gratifie d’un large sourire et d’un regard pénétrant, en ajoutant “Monsieur ne va pas tarder. Mais en attendant, si je peux faire quoi que ce soit pour vous, n’hésitez pas…” 

Ah oui… Je rêve, ou elle me propose un “moment intime” comme ça, de façon à peine dissimulée… Alors dans l’absolu, sans pour autant être bisexuelle, je ne suis pas contre les ébats saphiques. Mais là… C’est trop curieux comme situation pour que le début de l’idée d’accepter m’effleure… Je lui réponds que le cas échéant, je n’hésiterai pas. Mais que pour le moment, j’ai tout ce dont j’ai besoin. 

Elle me propose cependant un café que j’accepte. Elle me l’apporte et le dépose sur la petite table basse, se penchant ostensiblement, et je n’ignore plus rien de son décolleté généreux. Puis retourne s'asseoir. 

C’est à ce moment que Thomas et l’homme du précédent rendez-vous sortent du bureau, en se serrant la main et échangeant les paroles classiques de fin d'entretien professionnel. L’homme passe devant moi, me salue poliment, et disparaît dans l’ascenseur. 

Thomas se tourne vers moi “Bonjour Liane. Entre. J’ai juste un truc à finaliser, et je serai tranquille pour la journée”. 

Je jette un œil à l’assistante, et je vois bien qu’elle comprend pourquoi je n’ai pas donné suite à ses avances… 

J’entre dans le bureau, et Thomas ferme la porte derrière moi 
“Installe toi ! Je n’en ai pas pour longtemps…”

Je jette un coup d’œil circulaire pour m’imprégner de l’ambiance de son bureau… Qui sait quand il voudra que je revienne… 

Une grande baie vitrée qui donne sur La Défense, les autres murs plaqués de bois sombre. Une armoire de dossier. Quelques photos d’un artiste talentueux. Un grand bureau, avec dessus un ordinateur, un téléphone, quelques dossiers en cours… 

Et au fond, un salon identique à celui du bureau de l’assistante. A la différence que la table basse ne comportait pas de magazines… 

Il me gratifie d’un baiser léger avant de passer derrière son bureau, dos à la baie vitrée.

“Retire ton manteau… Tu n’as pas trop chaud ?
- Si, un peu…” Je lui réponds de façon assez laconique.

Je lui tourne le dos, faisant semblant de regarder les photos, et défais la ceinture très lentement. Je sais qu’il a relevé les yeux vers moi, curieux qu’il est de voir comment je me suis habillée pour le rejoindre… 

Je laisse tomber la ceinture par terre. Il se doute maintenant que je lui réserve quelque chose… 

Je me déboutonne lentement, et je l’entends respirer… 

Une fois les boutons tous enlevés, je fais doucement glisser mon manteau, découvrant une large bretelle de dentelle qui va jusqu’à couvrir mes épaules. Je tourne la tête pour voir si il est satisfait. Son regard est élocant… 

“Vas-y, fais voir la suite.” demande-t-il d’une voix devenue un peu rauque. 

Je laisse donc glisser à mes pieds ce qui peut être apparenté à du “papier cadeau”, et j’entends son léger hoquet de surprise. 

En effet, c’est juste habillé d’un body noir et de bas assorti que je me présente devant lui, sur mes talons… Un body de la marque que j’affectionne particulièrement pour son confort et sa qualité. Mais surtout pour la beauté de leurs modèles. 

En plus des épaules, la dentelle descend en V jusqu’au milieu du dos, et rejoint la microfibre qui me gaine le corps… 

Je me tourne vers lui, et il me caresse de son regard. Il semble vraiment apprécié cette jolie dentelle qui habille aussi le dessus de mes seins, avec un rappel sur les hanches... le galbe de ma poitrine étant moulé dans le tissus microfibre… 

Il se lève de son bureau, fait le tour pour me rejoindre, et m’enlace de son bras. Il m’attire contre lui et presse son bas ventre contre moi, tout en saisissant mon menton dans sa main libre.

Il plonge son regard dans le mien et murmure 

“Tu te rends compte de l’effet que tu me fait ?”

Oh oui… Je le sens… Il me soulève presque de terre, tant son étreinte est forte… Et je sens la dureté de son sexe gonflé.

Il glisse son genoux entre mes cuisses, et il m’est impossible de résister. 

Il appuie sa cuisse très fortement sur mon entre jambe, et je ne peux réprimer les mouvements de mon bassin, me caressant sur lui… 

Il me prend alors la bouche pour un baiser passionné qui me fait fondre totalement. 

Je voulais le rendre fou de désir, et c’est moi qui me consume maintenant… 

Sa main a lâché mon menton, car sa bouche et son bras me bloque tout mouvement. 

Il desserre un peu son étreint juste le temps d’ouvrir la braguette de son pantalon et libérer son sexe turgescent. 

L’instant d’après, il me plaque de nouveau contre lui, et son membre glisse le long de l'entrejambe du body. 

Il lève ma jambe, ce qui fait se décaler un peu l’étoffe. Et tout en me serrant contre lui, il me pénètre puissamment, m'arrachant un cri de plaisir.

Les yeux dans les yeux, ses coups de rein me soulèvent presque de terre, me fichant son chibre au plus profond de mon sexe… Je retiens mes cris, que l’assistante ne puisse pas nous entendre, mais le plaisir me fait n’être qu’une marionnette dans ses bras, dansant au rythme de ses pénétrations vigoureuses… 

L’étoffe du body frotte contre mon clitoris, et termine de me faire monter au septième ciel.

Je m’accroche à lui comme une naufragée à une bouée, j’enfouis ma tête dans son épaule, et m’abandonne à la vague de jouissance qui me submerge ! Sentant mes spasmes, il me rejoint dans cette petite mort avec un grognement sourd… 

Je m'effondre, pantelante, dans ses bras, encore empalée sur son sexe encore raide pour quelques instant. 

Sa voix me parvient comme lointaine : 
“Dire que je n’aime pas du tout les body...”

A suivre…

Merci à SoSpicy de m'avoir permis de tester ce produit qui a inspiré cette nouvelle, en échange d'un test honnête et objectif
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Second test pour la boutique SoSpicy (la première nouvelle n'est pas encore publiée à ce jour), et encore une fois, je suis enchantée ! Que ce soit par le produit (la marque Obsessive est vraiment une de mes marques favorites !) que par le sérieux et la compétence de SoSpicy ! 

Les plus : 
- Un service irréprochable et des conseils pertinents !  La boutique SoSpicy fait preuve de convivialité et d'un grand professionnalisme. 
- Un produit top qualité. Comme chaque fois, Obsessive offre un rapport qualité prix irréprochable ! 
- Une vraie taille ! Non, le 3XL n'est pas un 44 maquillé ! La taille du bonnet est aussi parfaite ! Et la forme met en valeur les courbes d'une silhouette généreuse !
- Le délai de livraison et le colis discret et parfait !
- La boîte obsessive, qui permet de retirer la première enveloppe, pour avoir une boîte sans indication de son contenu. Idéal pour un cadeau ! (le 14 février approche... Je dis ça comme ça... )

Les moins : 
- Personnellement, je n'en vois pas... Mais en cherchant bien, peut-être la forme "body", qui pourrait déplaire à certains... 
- Le manque de porte-jarretelle (amovible de préférence). Mais pour ma part, utilisant des bas "stay up", ça ne me manque pas.  

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La suite...

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