Chaque année, je fais un article à l'occasion de la journée internationale pour le droit des femmes.
Parfois légers, parfois plus lourd, chaque année, j'essaie de donner une piste de réflexion pour faire avancer les choses, à ma toute petite échelle...
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Deux questions reviennent souvent dans les discussions de la scène SM. L'une sur le sexe, l'autre sur les sentiments.
C'est deux aspects étant liés pour moi, j'ai décidé d'en faire un article en deux temps. Dans ce second opus, nous parlerons des sentiments dans les pratiques bdsm... Deux questions reviennent souvent dans les discussions de la scène SM. L'une sur le sexe, l'autre sur les sentiments.
Ces deux aspects étant liés d'une certaine façon pour moi, j'ai décidé d'en faire un article en deux temps. Dans un premier temps, le sexe dans les pratiques bdsm... (Attention, cet article contient des mots un peu plus « crus » que d'habitude) Je vais sans un mot sur le cousin. Il est assez grand et confortable en fait. Je me met à genoux, sans trop réfléchir. Il fait noir à l'extérieur, même s'il n'est que 19h environ, normal à cette période de l'année. La chambre baigne dans une douce lumière tamisée.
Le coussin est juste devant son fauteuil, légèrement sur le côté. Je me met à genoux face à l'assise. Lui est en train de servir un whisky. Il est tellement calme... Autre quartier, autres façades... Une librairie à la devanture très ancienne. Il y a même une petite cloche qui tinte quand on entre.
Un vieille homme est assis derrière un vieux comptoirs, absorbé par la lecture d'un ouvrage ancien. J'adore l'odeur des vieux livres, et là, je suis servie ! J'ai l'impression d'avoir changé de siècle ! Je jette un coup d’œil circulaire à la boutique. Des rayons remplis d'ouvrages d'occasion, qui ont vécu je ne sais combien de vie avant d'arriver ici. Le temps s'était comme suspendu pendant ce repas.
Il range les documents précieusement dans le porte document, se lève, me tend la main et dit : « Viens, nous allons prendre un thé ailleurs ». Ou « Quand le BDSM devient spectacle »...
Les « murder party » ou les « escapes games » font fureur en ce moment. Ce sont des jeux de rôle, grandeur réelle, costumés souvent et se déroulant dans des lieux servant le scénario de départ. Il n'était donc pas étonnant que le BDSM, considéré également par certain comme un jeu de rôle, se voit concerné par le phénomène... Mais qu'en penser ? Est-ce une bonne ou mauvaise chose ? Est-ce encore du BDSM ? Il y a quelques temps, je commençais une trilogie d'articles sur 3 axes fondamentaux du BDSM, le SSC (Sûr, Sain et Consensuel. Voir les précédents articles ici et ici)
Aujourd'hui, je reviens sur le côté « sain » de nos pratiques. Bien sûr, pour le commun des mortels, frapper ou asservir une personne avec son consentement relève plus du syndrome de Stockholm, que d'une pratique saine... Pourtant, elles le sont, mais à certaines conditions. D'où l’intérêt de faire le point sur le volet « sain » du fameux SSC... Ou quand l’intolérance réclame la tolérance...
Il m'est toujours drôle de lire que ceux qui reprouvent, au nom du respect de leur propre vision du BDSM, la vision traditionaliste que pour ma part je défends, le font avec des mots grossiers et autres anathèmes... Après l'article sur les personnes soumises, et celui sur les Dominants, il était logique que je finisse par un troisième volet sur une autre catégorie de personnes gravitant dans la scène BDSM.
Cette catégorie est la "souminatrice" (ou le souminateur, d'ailleurs. Le pendant masculin n'étant pas très différent, je pense). Véritable serpent de mer et en même temps anathème lancé par certains à la tête d'une soumise dès que celle ci fait preuve de caractère, ou pose ses limites, beaucoup de choses sont dites, mais les contours de la souminatrice sont parfois extrêmement flous. Ne dit-on pas que la personne Dominante agit pour le bien de sa soumise, pour son évolution ? Qu'elle ne fait rien que celle ci n'est accepté en conscience ? Ce serait donc elle qui domine, finalement ? Est -ce cela, une souminatrice ?
Mais est-ce que le porno ne serait pas l'arbre qui cache la forêt ? Et est-ce que ce ne serait pas notre société toute entière qui induirait tout ça ?
Donc, si vous avez connaissance, ou si vous organisez, une soirée à cette occasion, merci de remplir le formulaire ci-dessous afin de me donner tous les renseignements nécessaire à la rédaction de cet article.
"Alors si cela doit vous mettre en danger, et même si je sais que je risque votre courroux, je vous l'interdit Maître..."
Voilà ce que j'ai dit à celui qui était mon Maître il y a un an, jour pour jour... Presque heure pour heure... Il y quelques jours, je recevais ce message de quelqu'un que je ne connais absolument pas, à part à le croiser ici ou là sur Facebook .
Après avoir fait le point sur ce que veut dire « être soumise » pour moi, il me semble logique de dire mon point de vue sur ce qu'est un Maître...
Parce que c'est aussi un être bizarre qui se retrouve de l'autre côté du fouet... Il dit que sa soumise est son joyaux, pourtant il la frappe, la marque, la fait pleurer, etc... Donc, pour reprendre la formulation de mon article précédent : Qui est le Maître ? La soumise est un étrange animal... Elle passe son temps aux pieds de son Maître, mais se dit debout... Elle subit ce que tant d'autres prennent pour des violences, mais en remercie son Maître... Elle est abaissée, humiliée aussi parfois, mais se dit fière...
Alors ? Qu'en est-il réellement ? Qui est la soumise ? Il y a un an jour pour jour, heure pour heure, nous avions déjeuné ensemble, et avions passé le reste de l'après-midi dans un salon de thé.
L'autre jour, je me posais la question de savoir ce que cherchait ces messieurs en matière de soumises...
Question toute rhétorique, car je me doutais bien de la réponse... Mais en ce jour, j'en ai la confirmation... Depuis quelques jours, les langues se délient... Les femmes parlent... Et le monde s'offusque dans une belle unité... Comme toujours... On met son avatar en noir, on fait des hashtags... Et après ?
Enfin, j'aurais même tendance à dire « Et avant ? ». Parce que bon... C'est pas d'hier.
On est parfois amené à faire certaines choses par loyauté et assistance pour ses amis, quand d'autres le font uniquement pour leur plaisir personnel.
Pour ma part, j'estime qu'il n'y a qu'un seul BDSM (même si je suis bien consciente que cette phrase va en choquer plus d'un(e). Mais je fais confiance à votre intelligence, et à votre envie de comprendre mon point de vue, pour lire la suite avant de montrer aux créneaux...).
C'est dans son expression au sein du couple, que l'on va trouver toutes les nuances de cet art de vivre. (Sauf, bien entendu, celles de gris, bien trop fadent, alors que les vrais nuances du BDSM sont tellement plus chatoyantes !) Par contre, pour moi, tout n'est pas BDSM... Mais une fois que j'ai dit ça, vous n'êtes pas plus avancé. Et au fil des discussions ici et là, il m'est devenu indispensable de réfléchir de façon concrète sur ce qu'était pour moi le BDSM, et ce qui me permettait de dire ce que j'estimais, en mon âme et conscience, en être ou pas... Et c'est le fruit de cette réflexion que je vous livre dans cet article Image création ©LaFilleDeMars2019 pour cet article - No Use / No copy Surtout que la mode le vide de toute sa symbolique pour en orner le cou de toutes les fashionista, sans qu'elles sachent ce qu'elles portent.
De plus, quand je lis ce que devient pour certains le collier BDSM, et ce qu'ils en font, je me dis que refaire le point, sur ce qui n'est absolument pas un accessoire anodin, est plus que nécessaire |
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Août 2022
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